Pour sa nouvelle exposition, la galerie Taglialatella rend hommage à l’icône la plus adulée du XXème siècle : Marilyn Monroe.
La galerie souhaite réunir les œuvres de ses grandes signatures du Pop Art afin de proposer une palette de regards sur la légende énigmatique et controversée.
L’exposition a pour ambition d’illustrer l’incroyable persistance du mythe.
Portée au rang d’icône notamment par Andy Warhol, Marilyn est encore aujourd’hui une figure incontournable de l’identité culturelle américaine, son image empreinte de modernité, demeure présente dans la conscience collective et ce, plus de cinquante ans après sa disparition.
C’est en particulier avec son artiste contemporain phare Russell Young, que la galerie souhaite mettre l’accent sur la puissance attractive et glamour de l’icône en présentant ses derniers travaux : des portraits de la Star aux couleurs vives, sur toile et sur papier parsemés de poussières de diamants.
Contrairement à Warhol qui appuie son propos sur l’analyse du phénomène de la gloire instantanée Russell Young s’interroge plutôt sur le sens et de la finalité de la célébrité et de l’image inscrite dans l’inconscient collectif.
Fasciné par les stars qui incarnent la « success story » à l’américaine, Warhol a su sacraliser l’enfant martyr devenu sex symbol adulé par toute une génération, conscient cependant de l’ironie du sort qui entoure souvent l’histoire de ces vedettes à la destinée tragique…
Dès lors Warhol, a toujours souhaité privilégier la représentation du glamour, du brillant, de l’éclat, comme pour tenter de conjurer le sort sans basculer dans le pathos.
En 1962, l’artiste a su rendre hommage au phénomène de la mort énigmatique de la star : «Pour moi, Monroe n’est qu’une personne parmi tant d’autres. Et pour ce qui est de savoir si la peindre dans des couleurs si vives est un acte symbolique, je ne peux dire que ceci : c’était la beauté qui m’importait et elle était très belle ; et s’il y a quelque chose est beau, c’est bien les jolies couleurs. C’est tout. Voilà toute l’histoire ou presque » - dira-t-il.