FENX "C’est pourquoi mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie"
Du 16 novembre au 16 décembre
Galerie Taglialatella
4 rue de Jarente 75004 Paris
Du 16 septembre au 10 novembre 2023
Centre d’Arts Plastiques et Contemporains (CAPC)
Le prieuré de Vivoin
1 Place des Tilleuls, 72170 Vivoin
Dans la continuité de l'exposition muséale en collaboration avec Jérôme Dauchez directeur du Centre d'Arts plastiques et Contemporains du Prieuré de Vivoin, la galerie Taglialatella a l'honneur de présenter le volet parisien de cette exposition itinérante qui mettra à l’honneur dans son espace du Marais les travaux de Fenx présentés au Prieuré ainsi que de nouveaux travaux.
Cette exposition a pour ambition de nourrir un dialogue entre deux lieux aux caractéristiques et à la géographie très différentes: la galerie et le Centre d’Arts.
Cette opportunité pour Fenx de présenter son travail dans cet espace colossal chargé d’histoire et de religiosité, articulé sur 3 grandes salles d’expositions, incarnant le culte et l’idolâtrie, est une précieuse source d’inspiration.
En effet si Fenx souhaite honorer ceux qui l’ont précédé et qui ont constitué ses références : ses idoles, c’est pour mieux s’accorder la liberté de s’aventurer vers des endroits artistiques nouveaux et de s’autoriser à sortir des lignes qu’il s’était lui-même imposées jusque-là.
Depuis les premiers chef d’œuvre de l’humanité, les artistes ont toujours été influencés par leurs prédécesseurs ou leurs contemporains. Cette influence volontaire ou plus inconsciente peut prendre des formes diverses permettant de dépasser ce qui a été fait précédemment.
L’Artiste peut ainsi développer de nouvelles idées glissant vers l’élaborations de nouvelles normes ou concepts qui s’établissent au fil de l’Histoire de l’art… Ceux qui contribuent à établir ces nouvelles perspectives ont accès à une reconnaissance telle qu’elle les élève au statut d’Idoles. Succèdent alors de nouvelles Idoles qui ont su repousser ces nouvelles limites et se démarquer de celles qui les ont précédées.
Ce rythme perpétuel confère à l’Histoire de l’Art une conversation continue entre anciens et nouveaux autour de résonances ou oppositions contribuant à enrichir le canon artistique : la sourde et permanente conversation artistique de l’Histoire.
Cette problématique a constitué un axe important dans la démarche de Loïc Le Floch qui, dès ses premières expositions, s’est souvent tourné vers l’exploration de ses propres références artistiques.
Conscient du fil d’inspiration qui a relié Matisse aux artistes qui lui ont succédé, entraînés par la radicalité du Fauvisme en se libérant des codes de la couleur et des formes, Fenx a bien souvent pris soin dans sa peinture d’honorer ces échanges entre les pères spirituels et les successeurs, fasciné par cette conversation entretenue par l’Histoire et dont seuls ceux qui connaissent les références en mesurent la richesse.