Pour cette rentrée, la galerie Taglialatella est heureuse de présenter, pour la première fois en Solo Show, l’artiste New Yorkais Senz.
Après un très bel accueil du public pour ses œuvres présentées lors de l’exposition « Street Art – Yesterday and Today » au printemps 2014, il était naturel de rendre hommage à son travail de façon plus complète par le biais d’une exposition personnelle.
Cette exposition a pour vocation de présenter les travaux récents de Senz qui mettent en lumière de façon plus marquée sa démarche autour de l’imagerie immédiate et du son, à la façon d’un journal visuel surdimensionné. Il s’agit d’un travail sur les influences et les références à base de typographies, de morceaux, de découpages et de collages. Cette démarche est fondée sur les images accumulées depuis des années servant à documenter les gens, les lieux et les objets qui constituent son univers d’inspiration.
Senz est attiré par les détails, le désordre et la collection d’images, sa typographie sert de ligne conductrice.
La plupart de ses travaux récents commencent à partir d'un simple dessin au milieu d'une grande toile, puis il utilise des coupures de presse comme à son habitude. Mais pour relever la texture et combiner les couleurs, cette fois-ci il puise dans différentes sortes de papiers.
La recherche sur la série des valises a commencé en 2008. Les portes documents contenant les liasses de billets renvoient au cash business et à l’ironie de la perte de bagage.
Aujourd’hui le porte-document semble être remplacé par l’ordinateur portable mais dans la culture classique, au cinéma, à la télé ou encore dans les séries, il a été le terrain de nombreuses histoires très inspirantes dans son univers.
Dans sa démarche, les premières impressions ne suffisent jamais, il y a toujours un souvenir ou un symbole subtil à rajouter. L’artiste se nourrit de cette stratification supplémentaire d’encre, de papier etc… pour achever l’histoire racontée…
De même son travail sur les étagères de disques débute en 2006 alors qu’il vit à Brooklyn.
Pour constituer l’œuvre, ce sont de nombreuses photos de ses propres étagères de disques qui ont été assemblées. A l’époque, l’artiste franco-américain, soulagé d’avoir ses disques collectionnés à Paris et à New York réunis sous un même toit a voulu témoigner visuellement de cette réunion symbolique en la photographiant.