Projet solidaire « Miroirs de Femmes »


Le projet étant victime de son succès, les sessions de photos ne sont plus disponibles. Nous vous retrouvons en septembre pour la suite du projet ! En attendant vous pouvez suivre nos actualités sur notre compte Instagram @miroirs_de_femmes



Le projet


L’exposition « Miroirs de Femmes » de l’artiste Ivan Messac met en scène les multiples facettes de la féminité et rend hommage à la liberté d’ÊTRE au travers de portraits de femmes iconiques ou anonymes.


Nous souhaitons prolonger le propos de cette exposition par l’exploration d’une performance artistique interactive, engageante et solidaire.


En effet, la période que nous traversons bouleverse notre lien aux autres. Les possibilités de découvertes et de rencontres se réduisent, dès lors les réseaux sociaux deviennent l’une des fenêtres principales de notre rapport au monde. Or cette fenêtre est quelque peu biaisée puisque n’apparaissent que celles et ceux qui aspirent à une certaine visibilité. Mais où sont les autres ? Et que devient la liberté d’ÊTRE si certaines femmes aujourd’hui n’ont même pas la liberté de se loger et pour lesquelles l’invisibilité est une question de survie ?


Nous proposons donc un moment de partage artistique où votre temps et votre image deviennent un acte de générosité.

Nous invitons celles qui le souhaitent à une séance photo de portraits à la galerie devant l’objectif du photographe Jan de ParisLoveTrash.


Chaque femme pourra acquérir son portrait en format électronique pour l’utilisation sur les réseaux instagram FB etc… pour le prix qu’elle souhaite (minimum 10 euros) qui sera intégralement reversé à l’association Abri de Femmes.


La galerie relaiera chaque portrait sur son compte Instagram avec le hashtag #miroirsdefemmes.


Nous souhaitons être solidaires, être ensemble et donner une forme particulière de visibilité pour toutes les femmes.


Ainsi sous le regard artistique du photographe, sont donc invitées non seulement celles qui ont l’habitude de se rendre visibles - par souhait ou par nécessité - mais aussi celles qui n’osent pas, celles qui ont peur, celles qui s’en fichent, celles qui sont curieuses etc… afin de vivre une expérience artistique et de partage.


Votre temps et votre image deviennent solidaires. 



L’Association Abri de Femmes

En cette période de crise sanitaire, l'association Abri de Femmes reste mobilisée. 


Notre santé face au virus passe aussi par la santé des personnes à la rue.


La naissance de l'association :

C'est d'abord avec les moyens de chacun et chacune qu'une démarche de collecte d'affaires et de distribution a vu le jour. Tout le monde a mis son réseau à contribution pour trouver les compétences nécessaires et quelques solutions alternatives en matière d'hébergement.

Après avoir dressé un état des lieux de cette situation de crise et mesuré l'urgence d'agir à plus grande échelle, l'association a vu le jour.


La situation :

Les femmes sans-abri sont dans une situation d'extrême vulnérabilité, les violences qu'elles peuvent y subir les amènent à se cacher, à devenir "invisibles". "Etre une femme à la rue c'est être une proie sexuelle", voilà ce qui revient dans de nombreux témoignages.


Cette nécessité d'être invisible est encore plus prégnante pour les mères qui en plus craignent de se voir retirer leurs enfants. C'est d'ailleurs ce qui explique l'absence de suivi médical ou encore de demandes d'aides sociales.


Encore peu de solutions adaptées à cette nouvelle population de sans-abri que sont les femmes et mères avec enfants. Et toujours cette politique de l'hébergement d'urgence sur la période hivernale quand les besoins et surtout les risques pour les sans-abri sont toutes l'année. On meurt aussi en été dans la rue.


Il faut également souligner le manque d'accompagnement sur le plan psychologique. Pour s'en sortir, les femmes sans-abri ont besoin d'un hébergement stable mais aussi d'un soutien dans ce long processus de reconstruction. Ces femmes sont abîmées, en détresse, isolées socialement et ont perdu confiance en elles. Même le lien mère/enfant est perturbé, compliqué par des conditions de vie instables et angoissantes.


Le projet d’Abri de Femmes : 

Ouvrir des abris pour femmes et enfants, et proposer autant que possible des logements stables non pas à la nuitée mais sur le temps nécessaire pour que ces femmes et enfants se reconstruisent un projet de vie dans un cadre serein.


*Sur la photo : Annie Fondatrice de l’Association Abri de Femmes

📸 @parislovetrash pour le projet #MiroirsdeFemmes

Le mode opératoire du projet


Chaque participante est invitée à venir à la galerie pour une séance de photos selon des créneaux proposés et dans le respect des règles sanitaires.


Le photographe Jan propose ensuite sa sélection de photos à la participante.


La participante valide une ou plusieurs photos et se rend sur la cagnotte de l’association Abri de Femme et verse sa participation (un minimum de 10 euros pour chaque photo) : https://www.leetchi.com/c/un-abri-de-femmes


Une fois la participation effectuée la participante reçoit sa photo en format « réseaux sociaux » et peut ainsi impliquer ses réseaux dans cette opération solidaire.

 Séances de photos à la galerie avec Jan de ParisLoveTrash

Relais sur les réseaux

La photo postée sera accompagnée du texte suivant :


MON IMAGE ET MON TEMPS SONT SOLIDAIRES

En participant au projet #MiroirsdeFemmes mon portrait permet de soutenir l’Association @AbrideFemmes qui vient en aide aux Femmes en situation d’urgence. Ce projet solidaire est le fruit d’une collaboration entre la Galerie Taglialatella et le photographe Jan de Parislovetrash


Comment aider l’association ? participer à la cagnotte : https://www.leetchi.com/c/un-abri-de-femmes


Pour en savoir plus sur le projet et pour participer contactez @galerietaglialatella

📸 @parislovetrash


Sur la photo à droite : Nadège Buffe directrice et Fondatrice de la Galerie Taglialatella

📸 @parislovetrash pour le projet #MiroirsdeFemmes

Le photographe


Jan Malaise est un photographe belge d’origine coréenne.


L’artiste travaille particulièrement sur les personnes et les portraits.


La sincérité de son approche caractérise son œil et confère à chacune de ses photos – d’une précision implacable - toute leur humanité et leur singularité.


Son regard - prolongé par son objectif - est celui d’un artiste qui aime profondément les gens et dont le talent est de se fier de façon immédiate et spontanée à son intuition et son instinct, sans détour.

Dès lors, l’œil guidé par une curiosité insatiable vient se poser sur son sujet et son exploration devient celle d’un expert de l’âme.


Cette spontanéité, fruit d’une approche directe et sans fard dans son lien aux autres, est la même que celle qui a guidé ses choix de vie et qui donnerait à penser que quand la conscience est là; le hasard n’existe plus. En effet cette conscience éclairée qui l’a orienté vers le choix de la photographie est celle de l’alignement des astres qui offre la juste place au bon moment à toute personne qui peut à sa manière apporter de jolies choses au monde.


Son parcours artistique commence en 2015 quand, un jour, en prenant le métro parisien, il remarque quelque chose qui sort de l'ordinaire… en effet, sur le quai, tous les visages des passagers sont tournés vers les murs sur lesquels des photos en grand format du célèbre photographe reporter Sebastião Salgado sont exposées dans le cadre d’un concours organisé par la RATP.

 

L’émotion ressentie et le message véhiculé par le travail de Salgado lui transmettent immédiatement le désir de se lancer dans une telle aventure et de partager sa vision du monde.

 

L’année suivante, Jan devient lui-même l’un des lauréats du concours de la RATP. Le réalisateur Jean-Pierre Jeunet, membre du jury, avait sélectionné sa photo, qui est alors exposée dans 6 stations du métro parisien. 

 

En 2017, Jan gagne le premier prix du concours organisé pour les 10 ans de Polka Magazine. C’est grâce à ce succès qu’il rencontre Sebastião Salgado.

 

En 2018, il cumule plusieurs prix avec notamment le prix du public du concours de photographie #EYE2018 organisé par le Parlement européen, il devient également lauréat du concours organisé par le laboratoire photo de YellowKorner. Cette même année ses photos « Street » consistant à photographier des scènes de rue sont remarquées sur la plate-forme Wipplay et sont présentées dans le cadre des « Rencontres d’Arles », ces photos seront également exposées dans plusieurs villes du sud de la France.


Jan alterne les reportages photos privés de stars du cinéma, notamment dans le cadre du festival de Cannes, des champions sportifs internationaux, des familles royales… et les reportages « Street » photos de personnes inconnues ou encore la documentation de nombreuses manifestations de rue. Jan a réalisé de multiples reportages photos et vidéo de sports extrêmes, dont « The Race Across America » - la course cycliste la plus dure au monde - avec Evens Stievenart, pour TV FLAIRPRODUCTION, ainsi que de nombreux projets de shooting des coulisses d’émissions télé, d’archives et de films documentaires.


Depuis ses premiers travaux de 2015, le succès porte l’artiste à chaque fois vers de nouveaux projets et de nouveaux prix… Il s’agit à chaque fois du fruit d’une récompense, celle de partager généreusement l’humanité et la profondeur qu’il décèle en chacun.e de nous.


  • Titre de la diapositive

    1er prix du concours organisé pour les 10 ans de Polka Magazine, 2017 (crédits @parislovetrash)

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  • Titre de la diapositive

    La photo gagnante du concours photographique Zeinberg du mois d’Août 2018 (crédits @parislovetrash)

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